Ella Dark, FBI 5 La fille, disparue by Blake Pierce

Auteur:Blake Pierce [Pierce, Blake]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Auto-édition
Publié: 2022-03-14T23:00:00+00:00

CHAPITRE SEIZE

Ella rentra à toute vitesse au commissariat, avec des idées plein la tête. Des possibilités qui ne demandaient qu’à être développées. Ce qu’elle avait trouvé dans cette cave changeait tout. Jusqu’à présent, les pièces du puzzle avaient été éparpillées aux quatre vents. Mais ce matin, elle avait découvert ce qui permettait de les assembler.

Ils avaient trouvé des pièces de monnaie. Des milliers et des milliers de pièces... Barry Windham avait sûrement été collectionneur à une époque, mais il semblait avoir abandonné ce hobby. Était-il possible que l’assassin s’attaque spécifiquement à des personnes passionnées de numismatique ? Si c’était le cas, est-ce que les deux premières victimes étaient également collectionneurs ? C’était ce qu’il fallait qu’elle découvre.

Elle déposa une pile de paperasse sur son bureau. Elle avait besoin de copies papier, pas de lire des mots sur un écran. Le fait de tenir quelque chose en main lui permettait de rendre le tout plus réel. Byford la suivit dans leur bureau.

« Donc… ça n’a rien à voir avec un culte ou une religion, » dit-il, avec une pointe d’arrogance dans la voix. Ella n’avait aucun souci à reconnaître quand elle avait tort. C’était une qualité dont beaucoup de gens manquaient dans sa profession.

« Pas du tout. Je faisais fausse route, désolée. »

« C’est ce que je te disais hier. Mais bon… » dit-il.

Ella n’avait aucune envie de se disputer avec lui. À certains moment, il se comportait comme le coéquipier idéal, mais à d’autres, il lui donnait surtout envie de travailler en solo.

« Oui, c’est vrai. Et je suis désolée de ne pas t’avoir écouté. Mais on a maintenant une tonne de preuves qui étayent cette nouvelle théorie, alors si on se mettait au boulot et qu’on élucidait cette affaire ? »

Byford posa les mains sur la table. « Je suis d’accord avec toi sur ce coup-là. Les pièces de monnaie constituent un lien clair avec la victime. Ce n’est pas le cas pour les deux premières, mais c’est peut-être parce qu’on n’a pas encore suffisamment creusé de ce côté-là. Et la date de 1964 pourrait être l’élément qui nous permette de retrouver ce taré. »

L’année 1964 constituait un point commun indéniable entre les meurtres, mais Ella ne savait toujours pas ce qu’elle représentait. Ce n’était pas l’année de naissance des victimes, qui avaient toutes un âge différent. Ça ne pouvait pas non plus être l’année de naissance de l’assassin, car ça voudrait dire qu’il aurait près de soixante ans. Il était impossible qu’un homme de cet âge, même sportif et en bonne santé, ait l’agilité nécessaire pour mener à bien ces agressions. Il était rare, et même inédit, qu’un tueur en série débute sa carrière de criminel si tard dans la vie.

Elle repensa aux deux premières victimes : un ancien gérant de banque et un antiquaire. Comment en apprendre davantage sur leur vie ? S’ils avaient un lien quelconque avec la numismatique, il fallait qu’elle le découvre. La première victime, Alan Yates, avait été gérant d’une agence bancaire, avant de prendre sa retraite dans la cinquantaine pour se consacrer à des œuvres caritatives.

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